TSHH festival à Nîmes : le rap est à l’honneur

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Publié le 13 juin 2025 Article

Par Yann Benoit


Le samedi 13 septembre, l’association Da storm investit l’Université de Nîmes avec une programmation rap français pointue. 

La deuxième édition du TSHH festival, anciennement Tout simplement hip-hop, se tiendra le samedi 13 septembre au site Vauban de l’Université de Nîmes. Le nom a changé, mais l’objectif reste le même : faire résonner le rap dans un lieu d’exception.

Da storm, une association historique 

La Ville de Nîmes est un soutien de taille pour Da storm depuis presque 20 ans, l’association qui porte l’événement. « C’est un acteur incontournable de la culture à Nîmes. Le hip-hop transmet des valeurs qui nous sont chères : l’inclusion et l’égalité des chances, affirme Muriel Thomas, Conseillère déléguée au Spectacle vivant et à la Vie culturelle. Nîmes est une ville de création, de jeunesse et de mouvement. C’est tout ce que représente ce festival. »

Toute l’année, Da storm mise sur la mixité des publics et la valorisation des artistes émergents. Cela passe par de nombreuses actions socio-culturelles en milieu scolaire ou dans des Ehpad. Les soirées Celsius Club, à Paloma, permettent également au public de découvrir les rappeurs de demain, avec une entrée à seulement 6€. « Depuis 2007, nous organisons des événements et des actions qui nous ressemblent, avec beaucoup de volonté et d’abnégation. Notre rôle est de démystifier cette culture et l’ouvrir au plus grand nombre », indique Ghislain Nougier, fondateur de Da storm. Le festival TSHH est lui aussi tourné vers la jeunesse et se veut accessible à tous avec un tarif unique de 10€.

2000 festivaliers

en 2024


10€

tarif unique du festival


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Daniel-Jean Valade, Adjoint à la Culture, Muriel Thomas, Conseillère déléguée au Spectacle vivant et à la Vie culturelle, et Ghislain Nougier, fondateur de Da storm, lors de la présentation du festival TSHH 2025 à l'Université de Nîmes.

La programmation du TSHH festival 2025

La programmation éclectique du TSHH festival reflète la richesse et la diversité de ce mouvement musical qui explose depuis ces 10 dernières années avec des artistes émergents, qui, pour certains, n’ont jamais joué dans la région. 

Infinit’

Originaire d’Antibes, Infinit’ incarne la face cachée de la Côte d’Azur. Installé très tôt à Nice, il devient l’un des visages forts du collectif D’En-Bas fondation. Figure du rap sud-est, il est aussi un pilier du label parisien Don Dada, aux côtés d’Alpha Wann. Son rap athlétique et précis prend toute sa mesure dans sa dernière mixtape Mr LE FAIRE, un hommage au rap des années 2000.

Jungle Jack

Jungle Jack, anciennement Jack Furaxx, est un rappeur parisien au flow incisif et à la plume affûtée. Originaire du XXe arrondissement, il développe depuis une dizaine d’années un univers sincère, entre récits urbains et escapades hédonistes. Avec son beatmaker Kamal, ils proposent une musique unique, riche en samples et influences diverses. Une singularité remarquée par JeanJass qui produit l’entièreté de son dernier projet, Cognacs & Cigarettes.

Sherifflazone

Sherifflazone est un rappeur originaire d’Évry, pionnier de la DMV Crank en France, un style venu de Washington DC mêlant flows nonchalants et rythmiques saccadées. Révélé en 2024 avec le titre viral Amiri et fort de son premier projet DMVP, il affirme une identité forte, une grosse maîtrise technique et une vision artistique claire ; faisant de lui une figure montante de la nouvelle scène en France. 

Adés The Planet 

Adés The Planet incarne un rap hybride et libre, à l’image de la nouvelle génération. Entre digital trap, gimmicks futuristes et esthétique inclassable, elle façonne un univers singulier depuis ses débuts en 2020. Elle sort 2 projets en 2024 qui posent les bases de son style et s’essaye même à un projet acoustique dévoilant ainsi toute sa palette musicale. Véritable sensation sur scène, elle vient de remporter les Inouïs du Printemps de Bourges.

Leo SVR

Leo SVR mêle technique pointue, rap instinctif et influences transatlantiques. Originaire de la campagne lyonnaise, il défend un style hybride et exigeant. Le rappeur passe un cap cette année avec la sortie de Sunchaser, un projet plus intimiste et abouti qui nous emmène plus près de l’humain qu’il est. On le retrouve aux côtés d’artistes comme Edge ou Ben PLG.

Les organisateurs proposeront aussi l’après-midi un temps gratuit et familial dans les douves de l’Université de Nîmes. Comme l’an dernier, Da Storm réserve donc plusieurs surprises en réunissant DJ sets, conférences, animations, performances, programmation autour du rap local et régional. Par exemple, le média toulousain Sphère sera présent pour une session freestyle filmée. Une première à Nîmes. 

En savoir plus

horaires du festival : samedi 13 septembre de 19h00 à 00h30
tarif unique : 10€
Billetterie sur : dastorm.fr et Pass Culture