Où manger une vraie glace artisanale à Nîmes ?

Depuis 2016 sur la place du Marché, Simon et Bastien Vilaret ravissent les papilles avec des recettes inédites élaborées à partir de fruits frais, locaux et naturels. « Nous travaillons exclusivement selon la saisonnalité des produits pour des parfums authentiques, explique Simon (notre photo), formé au métier dans une école italienne de Bologne, après une carrière professionnelle dans le rugby. La Romaine, à base d’amandes bios de Provence, d’un sirop d’amandes amères, d’un coulis de figues caramélisées et d’un zeste d’orange, médaillée d’or au concours Gard Gourmand, reste notre produit phare." 

Parfums lavande, citron-basilic, ananas-piment d’Espelette, abricot-romarin ou gingembre : les sorbetières tournent à plein régime en cette saison estivale. À déguster en pot ou en cornet (à partir de 4€), les glaces et sorbets sont servis à la spatule, à l’italienne. Retrouvez le triporteur de la Dolcezza pendant les Jeudis de Nîmes, place Mère-Teresa.

Quand le mercure grimpe, les cuillères plongent dans les glaces et sorbets bio de l’Arbousier. Najwa Kassir, fondatrice de ce restaurantsalon de thé aux inspirations libanaises, veille avec exigence à la qualité de chaque parfum. "Tous sont sans arômes artificiels ni colorants, à base de lait bio ou de fruits sélectionnés dans un périmètre près de la fabrique en Ardèche", précise la patronne. À la carte, des sorbets fruités (cassis, citron basilic, mangue, myrtille sauvage ou encore pêche blanche) mais aussi des parfums plus originaux comme châtaigne aux marrons confits. 

Côté glaces, le client retrouve la douceur d’une vanille à la gousse, le punch d’un gingembre aux morceaux confits ou des associations inattendues comme miel-romarin ou pin aux pignons. "On propose aussi des glaces du moment : en juillet, ce sera réglisse", termine Najwa qui ne fait pas de "topping" (des rajouts d’ingrédient comme de la chantilly) pour conserver le goût le plus naturel du produit. Comptez 3€ la boule.

Ils sont élaborés par le maître artisan provençal Marc Zamolo. En été, ce sont jusqu’à une quarantaine de parfums de glaces et sorbets artisanaux qui colorent les bacs du Glacier de la Maison Carrée, l’échoppe qui vit sa sixième saison au pied des colonnes du temple romain. Les classiques sont bien là (vanille, menthe, chocolat), les plus insolites et les nouveautés aussi, comme la « Dubaï » (chocolat, crème de pistache et cheveux d’ange), depuis quelques semaines. Et puis dehors, la Maison Carrée, bien sûr.

“L’emplacement est dingue, s’enthousiasme Alice Labaune, qui profite du spectacle au quotidien en préparant pots et cornets à emporter. Ma terrasse, c’est le monument. Les gens s’installent sur les marches, qui sont la plupart du temps à l’ombre, pour déguster leurs glaces.” Il y a pire endroit pour marier gourmandise et rafraîchissement, non ? Et les prix sont irréprochables pour des douceurs artisanales : 3,20€ la boule, 5,40€ les deux. Et aussi : milkshakes, bubble tea, smoothies, granités, cafés frappés ou affogato à la demande.