Le Musée de la Romanité de Nîmes franchit la barre du million de visiteurs !
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Un visiteur sur cinq est un visiteur étranger, au Musée de la Romanité de Nîmes. Plus de 180 nationalités différentes ont été accueillies au musée
Inauguré en 2018 à l’initiative du Maire de Nîmes Jean-Paul Fournier, le Musée de la Romanité a su séduire, en 7 ans d’existence, plus d’un million de visiteurs. Un cap d’autant plus symbolique qu’il a été franchi le 1er juin 2025, à la veille de l’anniversaire du musée.
“Franchir le cap du million de visiteurs au Musée de la Romanité est une grande fierté, se réjouit Jean-Paul Fournier, Maire de Nîmes. Ce musée, que j’ai souhaité face aux arènes, est né d’une volonté profonde : transmettre notre patrimoine antique aux générations futures et faire rayonner Nîmes à l’échelle nationale et internationale. Depuis son ouverture en 2018, il est devenu un lieu de vie, de culture et de découverte, salué pour la richesse de ses collections, la qualité de ses expositions et son ouverture sur la ville.”
Le 1er juin dernier, à la veille de son septième anniversaire, le Musée de la Romanité a franchi le cap symbolique du million de visiteurs accueillis. Grâce à ses collections exceptionnelles, ses expositions d’envergure, sa programmation variée et la qualité de son accueil, l'équipement à l'architecture disruptive, face à l'amphithéâtre bimillénaire, est devenu une étape incontournable dans la découverte culturelle et touristique de Nîmes, attirant aussi bien les Nîmois que les touristes du monde entier.

Le directeur de la SPL Culture et patrimoine Fabrice Cavillon, sa présidente Valentine Wolber, le Président de Nîmes Métropole et Premier Adjoint Franck Proust, le Maire Jean-Paul Fournier, l'Adjoint à la Culture Daniel-Jean Valade et le conservateur du Musée Nicolas de Larquier, lors de la conférence de presse organisée ce lundi.
“Ce cap symbolique nous conforte dans notre ambition : faire de Nîmes une ville qui valorise son histoire tout en regardant vers l’avenir. Avec l’ouverture prochaine du centre des congrès h2, nous poursuivons cette dynamique au service du développement culturel et touristique de notre territoire”, poursuit Jean-Paul Fournier.
Un million de visiteurs a donc franchi les portes du Musée de la Romanité, soit autant de personnes qui ont exploré les collections, admiré la vue depuis le toit-terrasse, choisi un souvenir à la librairie-boutique, et flâné dans le jardin archéologique avant de repartir. Cet attrait croissant pour le musée devrait se poursuivre sur les prochaines années, notamment grâce à de très belles expositions temporaires à venir autour de thématiques toujours plus passionnantes, à commencer par celle de 2026 qui présentera une centaine de chefs-d’œuvre exceptionnels du Louvre.
6
ans d'exploitation
80%
de visiteurs français. Les 20 % de visiteurs étrangers sont issus de 180 nationalités différentes.
630
événements et privatisation d'espace depuis l'ouverture. Le chiffre d'affaires annuel du Musée de la Romanité repose à 60 % sur la billetterie, à 25 % sur les privatisations et à 15 % sur les recettes de la boutique.
Depuis de nombreuses années, Jean-Paul Fournier portait la volonté forte de doter Nîmes d’un écrin à la hauteur de l’exceptionnelle richesse de son patrimoine antique. Il s’agissait pour le Maire de transmettre cet héritage aux générations futures, tout en renforçant l’attractivité touristique de la ville. Ce projet ambitieux s’inscrit dans une stratégie globale de transformation contemporaine du territoire, en lien étroit avec l’identité bimillénaire de Nîmes.
L’ancien musée archéologique, devenu trop exigu, ne répondait plus aux exigences muséographiques actuelles. Parallèlement, le site de l’îlot Grill, face aux Arènes et laissé à l’abandon depuis deux décennies, appelait une reconversion patrimoniale forte. C’est sur ce site symbolique, au cœur de la ville, qu’a été pensée la construction d’un nouveau musée : un lieu de transmission, de rayonnement et d’ouverture.

Un dialogue architectural avec les arènes.
Un musée contemporain face aux arènes de Nîmes
Le projet a connu un véritable tournant en 2006-2007, lorsque des fouilles préventives sur l’avenue Jean-Jaurès ont mis au jour des vestiges exceptionnels : une domus romaine et deux mosaïques remarquablement conservées, dont celle de Penthée. Ces découvertes ont renforcé la nécessité de créer un musée capable de valoriser pleinement ces trésors.
En 2011, la Ville a lancé un concours international d’architecture pour concevoir un musée résolument contemporain, ancré dans la ville et accessible à tous. L’ambition : un lieu vivant et ouvert, où les Nîmois peuvent renouer avec leur histoire, et qui puisse rayonner bien au-delà des frontières locales.
Le projet retenu est celui d’Elizabeth de Portzamparc, architecte du bâtiment et de la muséographie, épaulée par Christian de Portzamparc pour le volet urbanistique. Ensemble, ils ont imaginé un musée à la fois moderne et respectueux de l’identité nîmoise, marquant l’arrivée à Nîmes d’un nouveau lauréat du prestigieux prix Pritzker.
Un jeu concours pour fêter le cap du million !
Afin de célébrer comme il se doit ce cap du million de visiteurs, le Musée de la Romanité va lancer un grand jeu-concours à destination de ses abonnés Facebook et Instagram. A la clé : un nombre de places limité pour une soirée d’exception, en petit comité, qui comprendra une visite exclusive des collections permanentes avec le conservateur en chef du musée, un repas historique sur le toit-terrasse face aux arènes, et quelques autres petites surprises...
A suivre sur les réseaux sociaux du Musée de la Romanité.
Le 2 juin 2018, le Musée de la Romanité ouvrait ses portes, et rencontrait très vite un grand succès auprès des visiteurs, Nîmois, habitants du territoire, touristes venus de toute la France et bientôt de plus d’une centaine de pays différents.
Le succès du Musée de la Romanité
Sept ans plus tard, dont six seulement d’exploitation pour cause de Covid, ce pari est réussi puisque chaque année la fréquentation du musée reflète un fort attrait renouvelé des visiteurs pour l’héritage antique de la ville (14 000 visiteurs par mois en moyenne), ainsi que l’important travail de développement scientifique, de médiation, de programmation culturelle, de communication et de commercialisation réalisé par l’ensemble des équipes.
“Nous avons su investir dans ce que nous sommes pour bâtir ce que nous voulons devenir, indique le Premier Adjoint et Président de Nîmes Métropole Franck Proust. Oui, l'Histoire peut être un vecteur de croissance. Le Musée de la Romanité est en ce sens un outil stratégique qui rayonne sur l'ensemble du tissu économique local et ce cap du million du visiteur est la preuve que notre modèle fonctionne, que nos choix sont les bons et que notre ville a su se transformer.”
“Le Musée de la Romanité est un puissant moteur économique pour Nîmes, qui stimule l'activité, génère de l'emploi et contribue à renforcer notre attractivité. Il fait aujourd'hui l'unanimité mais rappelez-vous les critiques infondées portées par ces réboussiers qui n'avaient aucune vision pour notre patrimoine et notre développement économique…”
Et maintenant : h2, Centre des congrès…
Situé à deux pas du Musée de la Romanité, h2 ouvrira ses portes à l’automne 2025. Ce nouveau Centre des congrès incarne une étape majeure dans la volonté de Jean-Paul Fournier de positionner Nîmes comme une destination incontournable du tourisme en France, en renforçant notamment son attractivité dans le domaine du tourisme d’affaires. Avec h2, la Ville entend proposer une offre globale et cohérente, au service de son rayonnement et du dynamisme économique local.
Principalement dédié à l’accueil d’événements professionnels (rencontres, séminaires, conventions, salons et colloques) h2 ambitionne également de s’ouvrir à la vie locale, en intégrant une programmation accessible aux Nîmois à certaines périodes de l’année.
La gestion de h2 Centre des Congrès a été confiée à la SPL Culture et Patrimoine, déjà en charge du Musée de la Romanité, assurant ainsi une synergie entre les équipements culturels et événementiels de la Ville.
