La Ville de Nîmes s'engage pour la campagne "Mon mégot où il faut"

La Ville de Nîmes a contractualisé avec l’éco-organisme ALCOME et doit donc répondre aux objectifs fixés. Cette collaboration de trois ans renouvelable, vise à la fois à réduire les déchets à la source, prévenir leur abandon sur l’espace public et couvrir des coûts d’opérations de nettoiement qu’ils engendrent. La Confédération des Buralistes accompagnera la Ville dans la distribution des cendriers de poche et la sensibilisation.

“Mon mégot où il faut” est une initiative pour contribuer à la réduction des mégots mal jetés.  Son objectif ? Réduire de 40 % les mégots mal jetés dans l’espace public, ce qui équivaut à 3 milliards en France chaque année. 

Les objectif sont clairs : 

• Sensibiliser par l’information en améliorant le comportement des fumeurs dans l’abandon des mégots sur la voie publique.
• Améliorer la mise à disposition ciblée d’équipements.

• Soutenir financièrement les collectivités pour la collecte de mégots. Pour la Ville de Nîmes, il sera reversé 2.08 € par habitant et par an, soit près de 300 000 € annuel.

Plus de 10 000 cendriers de poches ont été distribués lors de divers évènements cette année comme le Gala des étudiants, la Primafresca, les Ferias, le Festival de Nîmes et la Semaine du développement durable. Certains ont été mis à disposition des buralistes de Nîmes et des cendriers de rues vont voir le jour courant 2026.

De l’autre côté, la Villes’engage à s’attaquer aux "hotspots" (comprendre "aux points chauds") où le nombre de mégots abandonnés est critique et à empêcher l’apparition de nouveaux.

Emporté par le vent ou la pluie, un mégot jeté par terre finit souvent dans les égouts puis dans les réseaux d’assainissement et les rivières. Sa petite taille ne lui permet pas d’être filtré et nuit au fonctionnement des stations d’épuration. Un mégot risque ainsi fortement de rejoindre les fleuves et les rivières pour terminer sa course dans les mers et les océans. On estime d’ailleurs que 80 % des déchets marins sont issus de la terre ferme.

Au-delà de la pollution visuelle, un mégot jeté dans la rue, dans le caniveau ou dans la nature a un impact sur l’environnement : il contient des matières plastiques qui polluent l’eau, il peut mettre plusieurs années à se dégrader et, mal jeté, il risque d’être ingéré par la faune.

Des solutions simples existent pour éviter les méfaits de ces petits déchets et prévenir les risques d’incendies, surtout en périodes de sécheresse, de chaleur intense ou de vent fort.

Les endroits adaptés pour jeter son mégot : 

• Les corbeilles : plus nombreuses qu’on ne le pense, les corbeilles sont des alliées idéales pour vous débarrasser de vos mégots de manière sûre.
• Les cendriers de rue : fixés aux murs, placés au-dessus des corbeilles ou montés sur des poteaux les cendriers de rue permettent de jeter un mégot en toute sécurité.
• Le cendrier de poche : Pratique et facile à utiliser, il vous assure que vos mégots ne finissent pas dans la nature. Vous pouvez vous en procurer chez votre buraliste, lors de distribution (à l’occasion d’un festival par exemple) ou en fabriquer un.

• Lorsque vous jetez votre mégot à la poubelle, assurez-vous toujours qu’il est bien éteint.

• En voiture, ne jetez jamais votre mégot par la fenêtre. 

• Lors de vos promenades en forêt, respectez toujours les consignes officielles.