Parc Jacques-Chirac : un nouveau poumon vert pour Nîmes

Cette fois, c’est parti ! Les travaux d’aménagement du futur parc Jacques-Chirac ont démarré le 6 octobre dernier, moins d’un mois après un feu vert préfectoral longuement attendu. Au terme de deux années de travaux, le public pourra prendre possession des lieux à l’automne 2027, voire un peu plus tôt.

Au sud du centre-ville, ce nouveau parc urbain s’étendra sur 14,5 ha – soit sensiblement la même surface que les Jardins de la Fontaine – du Triangle de la gare jusqu’à la Voie urbaine sud, grâce notamment à la réhabilitation complète du site des anciennes pépinières Pichon, fermées définitivement dans les années 2000.

Le projet s'articule autour de 10 ha ouverts au public, d'une longue promenade le long du Vistre de la Fontaine (à couvert dans la première partie, à l’air libre dans la seconde) et de deux entités distinctes, de part et d’autre du boulevard périphérique Allende, avec une zone laissée plus sauvage au sud.

La transformation des lieux, pensée pour en favoriser le caractère inondable et l’écoulement des eaux, grâce notamment au passage inférieur créé en surélevant le périphérique, va d’ailleurs venir diminuer la vulnérabilité des quartiers environnants. Un aménagement, un de plus, face au risque inondation.

Le parc Jacques-Chirac permet surtout de préserver et de rendre aux habitants un poumon vert et de révéler un patrimoine horticole remarquable et singulier : les nombreux arbres invendus de l’ex-pépinière ont continué à se développer sans contrainte humaine. Le patrimoine bâti sera pour partie conservé et réhabilité, et des structures ludiques, festives ou sportives seront créées.

Ce nouvel équipement au profit d’une meilleure qualité de vie de tous, notamment des riverains, viendra aussi boucler la Diagonale verte (ou Coulée verte), concept né avant les années 2000 de la volonté d’établir, en suivant symboliquement le cours de l’eau, une continuité entre les garrigues au nord de Nîmes et la plaine agricole au sud via les espaces verts du cœur de ville. De quoi affermir encore le statut de ville verte de la commune, avec ses 1 400 ha d’espaces verts et naturels et 145 m2 de surface arborée par habitant, un record dans la strate des cités de 100 000 à 200 000 habitants (source : Kermap).