En vidéo : le centre horticole, la "fabrique à fleurs" de la Ville de Nîmes

Créé officiellement en 2014, le centre horticole de la Ville de Nîmes est le fruit du regroupement de trois entités : la pépinière (dont l’origine remonte à 1975), les serres florales, et l’équipe décoration. Ce site situé chemins des Canaux près de la Bastide, abrite aujourd’hui une structure exemplaire dans sa gestion des végétaux et son engagement écologique.

Découvrez notre vidéo dans les coulisses de cet équipement municipal : 

Avec une capacité de 55 000 containers hors sol, la pépinière, produit chaque année 18 000 à 20 000végétaux (romarin, lavande, sauge à fleur, vivaces méditerranées, etc.) « Ces plantes, majoritairement arbustives et méditerranéennes, alimentent les quatre grands secteurs d'espaces verts de la Ville. Ce pôle, fort de six agents, travaille également à la préservation de la biodiversité locale grâce à la parcelle labellisée « végétal local », qui produit des espèces issues de graines récoltées sur le territoire nîmois, dans le cadre du label Territoire Engagé pour la Nature », explique Céline Teixeira, adjointe au chef de pôle centre horticole. 

Construites en 2005 et mises en service en 2007 sur le site actuel, les serres assurent la production florale saisonnière : 45 000 plants au printemps et autant à l’automne, répartis entre pensées, primevères, sauges, ou encore hibiscus et bananiers. Doté d’équipements technologiques pilotés par automate (chauffage, arrosage, humidité), ce site de 4 000 m², géré par quatre agents, garantit une production maîtrisée et adaptée aux besoins de la collectivité ainsi qu’aux exigences de qualité d’une ville classée 4 Fleurs au Label « Villes et Villages Fleurie ».

Elle compose les décors végétalisés de plus de 200 événements par an : cérémonies officielles, manifestations sportives, expositions culturelles… Trois agents s’occupent également des prêts gratuits de végétaux aux associations locales, des sapins dans les écoles à Noël, ou encore des plantes d’accueil dans les bâtiments publics.

« La dimension écologique est aussi au cœur de nos pratiques », souligne de son côté Raphaelle Deleau, cheffe de service aux Espaces Verts. « Depuis plus de dix ans, le site fonctionne en zéro phyto, des insectes auxiliaires sont aussi utilisés pour protéger les cultures. » Le centre horticole, en plus d’assurer une autonomie de production, permet des économies substantielles et une réduction de l’empreinte carbone. Il contribue aussi à l’insertion sociale, à l’intégration de personnes en situation de handicap et à l’éducation à l’environnement en accueillant stagiaires, scolaires et associations.