Embarquez à bord du petit train touristique de Nîmes, en mode Halloween
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Tourisme
La Faucheuse s'installe aux commandes du petit train pour des visites de Nîmes gentiment effrayantes.
Brrrrr… Frissons garantis. Jusqu’à samedi 1er novembre, tous les après-midis, le petit train de Nîmes propose une visite sur le thème d'Halloween et de ses légendes.
“Bienvenue à bord. N’osez descendre qu’une fois le train arrivé à destination si vous voulez avoir une chance de repartir entier…” Dès les premiers tours de roues, les consignes qui sourdent des haut-parleurs sont claires. Pour cette seconde semaine des vacances de Toussaint, ce n'est pas dans une visite classique de Nîmes que s'embarquent les passagers du petit train touristique. Chaque après-midi jusqu'à ce samedi 1er novembre, derrière une loco - électrique - pilotée par la Camarde en personne, les passagers s'installent à bord de rames habitées par de velues araignées ou tachées de faux sang, dans lesquelles légendes et fantômes naviguent gaiement. A l'occasion d'Halloween, l'Office de tourisme a conçu une visite inédite et originale pour redécouvrir le patrimoine local sour un jour (ou plutôt une nuit) nouveau.
Un voyage entre mythes et réalité
La riche histoire bimillénaire de la Ville est bien narrée tout au long du trajet et des nombreux monuments et sites remarquables du parcours. Mais elle se drape de légendes, pour faire frissonner petits et grands. Réalité et mythes se mêlent et s'entremêlent. “On dit qu’au coucher du soleil, les fantômes des combattants tombés dans l’arène se relèvent encore”, révèle par exemple, en passant devant l'amphithéâtre antique, la voix qui accompagne le trajet pour cette visite… revisitée.
Avérés, les souvenirs de la guillotine installée un temps sur l'Esplanade, de l'incendie criminel de l'ancien théâtre, des nécropoles des abords du quartier des Carmes ou du statut de prison du fort Vauban sont évoqués... Tout comme, moins certains, le réveil, la nuit venue, des statues de la galerie Jules-Salles, des mosaïques du Musée de la Romanité ou l'ombre de Tartarin de Tarascon au square de la Couronne.
Une certitude : après une demi-heure de voyage, les passagers, invités à descendre, petits ou grands, ne regarderont plus tout à fait la ville de la même façon. “Ouvrez l'œil, recommande la voix en les invitant à descendre. Les ombres de Nîmes continuaient de rôder...”