David Tebib : "L'Usam Nîmes-Gard, c'est le très haut niveau."

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Publié le 15 octobre 2025 Article

Par Yann Benoit


Le président de l’Usam Nîmes-Gard fait le point avec Vivre Nîmes sur la saison 2025-2026. Il détaille ses ambitions et les perspectives du club.

Comment avez-vous reconstruit l’effectif après le départ de plusieurs cadres ? 

La saison dernière, on arrivait à la fin d’un chapitre sportif pour le club, avec les départs à la retraite de Luc Tobie ou encore Julien Rebichon. On peut compter sur les jeunes issus de la formation qui poussent et qui méritent leur place. Pour le recrutement, le plus important c’est d’avoir des joueurs qui partagent nos valeurs. Avant de parler du savoir-faire on parle du savoir-être. On est sur un territoire particulier, avec une culture nîmoise très forte qu’on cherche à protéger : avec une notion de combat, du petit contre le grand. Evidemment, dans un second temps on regarde la qualité du joueur. Quand on est une équipe de première division, on se doit de recruter des bons joueurs, confirmés, en France ou à l’étranger. Aujourd’hui, notre recrutement donne satisfaction, même si malheureusement on a des blessés importants. Les recrues s’adaptent petit à petit. Mais c’est seulement en deuxième partie de saison qu’on pourra voir comment tout ce puzzle s’est mis en place. 

“On veut continuer à viser une qualification pour l’Europe.”

Quels sont les objectifs de la Green team pour cette saison ? 

On veut continuer à viser une qualification pour l’Europe et donc finir dans le Top 6 en championnat. Quand on s’appelle l’Usam Nîmes-Gard, on joue pour gagner les matchs, être le plus haut possible. On fait partie des clubs ambitieux. Grace au travail des salariés, des bénévoles, des joueurs et du staff, on est perçu comme une équipe solide, qui joue les premiers rôles. Cela fait plusieurs saisons consécutives que nous sommes dans le haut du classement en première division. L’Usam, c’est le très haut niveau. 

Quel regard portez-vous sur l’évolution de l’équipe féminine Usam Nîmoises (anciennement Nîmes-Marguerittes) ?

Elles ont gravi les échelons années après années et elles nous ont fait rêver avec plusieurs titres de championnes de France à Bercy. Elles ont commencé en N3 et font un très bon début de saison en deuxième division. C’est complétement fou et incroyable. Je suis fier des joueuses et de toutes les personnes qui ont contribué à ce travail remarquable. Cela passe aussi par nos partenaires privés, et notre premier partenaire c’est la Ville de Nîmes, qui ont cru en ce projet. Si on continue sur cette lancée, on peut être le premier club et la première ville en France à avoir une équipe masculine et féminine dans l’élite.

Comment décririez-vous l’ambiance au Parnasse ? 

C’est et cela restera le Parnasse infernal, un Parnasse qui fait du bruit. Ce que veulent nos supporters c’est surtout que les joueurs et les joueuses mouillent le maillot, qu’ils donnent tout. On parle souvent de l’affluence pour les matchs des garçons mais les filles attirent plus de 1 000 supporters par match en moyenne. Avec la gratuité des rencontres féminines, l’idée c’est de donner envie aux supporters de venir découvrir cette équipe. On est fier également de faire venir l’équipe de France féminine au Parnasse ce mercredi 15 octobre (vice-championne olympique et championne du monde en titre). C’est fabuleux pour une ville comme Nîmes.