Nîmes : 10 ans après, hommage aux victimes des attentats de Paris

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Publié le 13 novembre 2025 Article

Par Yann Benoit


Ce jeudi 13 novembre, devant l’Hôtel de Ville à Nîmes, les élus du Conseil municipal se sont rassemblés pour honorer la mémoire des victimes des attentats du 13 novembre 2015.

C’était il y a 10 ans, jour pour jour. Les Français et les Nîmois s’en souviennent encore. Paris était frappé par des attaques terroristes sans précédents. Elles ont débuté, dans la soirée du 13 novembre 2015, aux abords du Stade de France, où se jouait un match de football, dans les rues des 10e et 11e arrondissements de Paris, où les terrasses de cafés et restaurants sont visées, et dans la salle de spectacle du Bataclan, où environ 1 500 personnes assistaient à un concert. Ces attentats terroristes ont causé la mort de 132 personnes et fait plus de 400 blessés. 

Minute de silence et Marseillaise

Dix ans plus tard, et partout en France, les hommages aux victimes, à leurs proches, ainsi qu’à l’ensemble des forces de l’ordre, services de secours et personnels soignants mobilisés, sont nombreux. A Nîmes, le maire Jean-Paul Fournier, les élus du Conseil municipal, les agents de la Ville et le préfet du Gard Jérôme Bonet, se sont réunis devant l’Hôtel de Ville. Les Nîmois, touchés par cet événement, sont également venus en nombre pour ce moment solennel, avec plus d’une centaine de personnes présentes. Jean-Paul Fournier prend d’abord la parole : « La France a été frappée en plein cœur. Des Français ont été pris pour cible par des terroristes islamistes, des gens qui haïssent ce que nous sommes. La France se souvient, se recueille et reste debout. On continue à défendre nos valeurs : liberté, égalité et fraternité. Nous faisons silence, un silence lourd mais essentiel pour la mémoire. » À la suite de cela, une minute de silence a été respectée et une Marseillaise est entonnée. « C’est beau de voir tout ce monde aujourd’hui. Il est primordial de ne pas oublier, rappeler que cela a existé. Le pire serait le silence et l’oubli », souligne émue Myriam, septuagénaire Nîmoise.